COMITÉ DE REQUÊTE INDEMNISATION POUR DES BIENS SPOLIÉS
Le Fonds général d’indemnisation pour les victimes du national-socialisme a été créé en 2001 dans le cadre de l‘Accord de Washington. La raison d’être de ce fonds était de pouvoir fournir une réponse exhaustive à toutes les questions ouvertes d’indemnisation des victimes du national-socialisme, afin de compenser les pertes et préjudices subis par ces dernières suite aux, ou en rapport avec les événements qui se sont produits sur le territoire actuel de la République d’Autriche, à l’époque du national-socialisme.
La mission du Fonds était d’assumer la responsabilité morale de l’Autriche dans les spoliations dont ont souffert les victimes du régime national-socialiste entre 1938 et 1945 en Autriche, en les dédommageant de son plein gré.
Cela concernait les spoliations qui jusqu’à présent, n’avaient pas encore été (ou pas suffisamment) prises en compte par les mesures antérieures autrichiennes de restitution ou d’indemnisation.
Ces indemnisations concernaient les spoliations de biens individuels constatées, ils étaient versés au prorata du montant total disponible (paiements au pro rata). Un Comité de requête international indépendant a traité les 20 702 demandes et environ 150 000 requêtes individuelles. Environ 25 000 victimes du national-socialisme ou leurs descendants ont reçu des dédommagements financiers, et ce pour un montant total d’environ 215 millions de dollars américains.
Le rapport final du Comité de requête du Fonds général d’indemnisation des victimes du national-socialisme dresse un tableau de l’un des plus importants programmes d’indemnisation de la Deuxième République. Fonds général d’indemnisation des victimes du national-socialisme (Ed.), rapport final du Comité de requête du Fonds général d’indemnisation, Vienne 2020.
Le Comité de requête du fonds général d’indemnisation (de gauche à droite) :
Kurt Hofmann (décédé en 2020), Sir Franklin Berman, G. Jonathan Greenwald. Le Comité de requête a été dissous en 2017 à l’issue de sa mission.
© En haut : Archives nationales autrichiennes/Archives de la République d’Autriche,
Bibliothèque nationale/Archives photos. En bas : Éditions Facultas ; Fonds national/Nikolaij Kreinjobst